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Brave et Grave
Les rêves ont juste à craindre l’oubli, mais nous sommes les rêves et chaque jour devons dompter l’oubli.
C’est vrai que j’aime bien me cacher dans un placard quand j’invite des filles chez moi, au bout d’un long moment elles se demandent où je suis ce que je fais, qui je suis réellement, j’ai tellement peur de n’être qu’une illusion … puis juste avant le dernier metro, à l’heure où les rêves tiennent encore debout, j’allume des fumigènes de toutes les couleurs et je sors de mon placard avec l’aide d’une télécommande j’allume un panneau lumineux où s’illuminent mon prénom en ampoules multicolores en mettant la folie des Stranglers
Infini séance involontaire des nuits sans toi, sans moi qui m’égard, sans portée légère à attendre, à tenir le cou, à attendre le temps des affects blessant
Que ça serve à quelque chose ses coudes posés qui tiennent le monde, l’espace, les rêves pour une autre fois
s’efforcer de les faire tenir debout.
John Barry.
De plus en plus l’importance des musiques de films s’infiltrent dans notre intimité entre elle et moi John Barry et un verre de brandy
la musique intensifie les éclats
Alors je veille, je veille comme je peux, maintenu par une haleine à la couleur du Martini blanc par des rêves que l’on supplie,
alors que ce devrait être eux qui devraient nous supplier.
En silence en cohue criant et feignant la douleur, je me crispe dans ton avenue qu’est ton désir, à valser selon tes saisons que sont tes passions.
Les gens sont comme des lampadaires et s’éteignent peu à peu dans les changements de temps.
Certains résistent et se dressent, seul contre tous.
L’amour m’a volé, l’amour m’a entrainé un bandeau sur les yeux et m’a déposé là, sur une place ou dans un café, à devoir reconnaître les unes des autres.
Boire de l’eau, comme l’intérieur se dilue et l’alcool se charge
Ecarteler entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent, comme on écartèle de manière innocente ceux qui nous approchent.
Comme l’on se joue de ce qui nous rapproche, lorsque sur la même piste, la place se fait ardente, comme une place près d’un cœur.
Quand je me promenais « en ville » c’était pour te voir, pour que tu comprennes Lisa, que dans mon regard il n’y avait que toi, que tu fasses un effort, que tu me croies lorsque nous nous croisons, je n’ai jamais été autant fidèle que lors de notre relation platonique Lisa
Je regrette tellement d’avoir accepté de coucher avec toi dans ta voiture sur le parking de Cap 3000 en sortant du Midnight, ce n’était peut être pas le meilleur moyen de commencer une vrai relation
je crois que je t’aimais et que je voulais construire des choses je pense que l’on méritait mieux qu’un frein à main dans le cul et une ceinture de sécurité sur ses yeux, les lumières du Midnight au loin qui nous surveillent les lumières du parking qui nous dévisagent, comme pour savoir si l’on faisait les choses bien
C’est vrai que j’aime bien me cacher dans un placard quand j’invite des filles chez moi, au bout d’un long moment elles se demandent où je suis ce que je fais, qui je suis réellement, j’ai tellement peur de n’être qu’une illusion … puis juste avant le dernier metro, à l’heure où les rêves tiennent encore debout, j’allume des fumigènes de toutes les couleurs et je sors de mon placard avec l’aide d’une télécommande j’allume un panneau lumineux où s’illuminent mon prénom en ampoules multicolores en mettant la folie des Stranglers
Infini séance involontaire des nuits sans toi, sans moi qui m’égard, sans portée légère à attendre, à tenir le cou, à attendre le temps des affects blessant
Que ça serve à quelque chose ses coudes posés qui tiennent le monde, l’espace, les rêves pour une autre fois
s’efforcer de les faire tenir debout.
John Barry.
De plus en plus l’importance des musiques de films s’infiltrent dans notre intimité entre elle et moi John Barry et un verre de brandy
la musique intensifie les éclats
Alors je veille, je veille comme je peux, maintenu par une haleine à la couleur du Martini blanc par des rêves que l’on supplie,
alors que ce devrait être eux qui devraient nous supplier.
En silence en cohue criant et feignant la douleur, je me crispe dans ton avenue qu’est ton désir, à valser selon tes saisons que sont tes passions.
Les gens sont comme des lampadaires et s’éteignent peu à peu dans les changements de temps.
Certains résistent et se dressent, seul contre tous.
L’amour m’a volé, l’amour m’a entrainé un bandeau sur les yeux et m’a déposé là, sur une place ou dans un café, à devoir reconnaître les unes des autres.
Boire de l’eau, comme l’intérieur se dilue et l’alcool se charge
Ecarteler entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent, comme on écartèle de manière innocente ceux qui nous approchent.
Comme l’on se joue de ce qui nous rapproche, lorsque sur la même piste, la place se fait ardente, comme une place près d’un cœur.
Quand je me promenais « en ville » c’était pour te voir, pour que tu comprennes Lisa, que dans mon regard il n’y avait que toi, que tu fasses un effort, que tu me croies lorsque nous nous croisons, je n’ai jamais été autant fidèle que lors de notre relation platonique Lisa
Je regrette tellement d’avoir accepté de coucher avec toi dans ta voiture sur le parking de Cap 3000 en sortant du Midnight, ce n’était peut être pas le meilleur moyen de commencer une vrai relation
je crois que je t’aimais et que je voulais construire des choses je pense que l’on méritait mieux qu’un frein à main dans le cul et une ceinture de sécurité sur ses yeux, les lumières du Midnight au loin qui nous surveillent les lumières du parking qui nous dévisagent, comme pour savoir si l’on faisait les choses bien
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