Monday




moi ce que j'aime dans la musique de Michael c'est ce mélange entre le film de cul où l'on sort sa bite dès que la voisine vient se plaindre du bruit et l'adolescent sur son scooter qui tourne autour de la fille pour l'impressionner avec Kouros dans la poche ...


MP3 : Michael Jackson - PYT

Sunday

Sweet Molly Malone





















J etais bien à Dublin si bien que dans une conversation je me suis surpris à dire que j'aimais bien The Pogues, j'ai aussi avoué que j'avais du Van Morrison dans mon I Pod ce qui est une étape importante, en stipulant en outre que j'étais fan de Them, et que j'adorais Like Clockwork des Boomtown Rats tout en insistant sur le fait qu'I will follow de U2 etait le chainon manquant entre Echo & the Bunnymen et The Undertones, j'ai aussi réalisé que j'étais alcoolique, que j'avais un besoin mystique d alcool, et que je ne suis pas tout à fait le même quand je bois ou quand je bois pas ...


MP3 : My Bloody Valentine - ( When you wake ) You re still in a dream

La Tendresse

Me voilà tout d’abord circonspect, peut être même bien usé, je me sens aplatis par cette société, par cette pression, il y a deux jours je me réveillais en entendant cette nouvelle, « le vote au parlement pour l’interdiction de la burka », voilà une fois de plus j’étais touché, cette nouvelle me fait trembler, cette nouvelle m’enlève à nouveau encore un moment de bonheur, un moment de ma vie

Je ne voulais pas en parler, peut être pour ne pas être jugé mais aussi pour ne choquer personne, mais j’utilise de temps en temps une burka, oui une burka, pour passer inaperçu dans des bars que j’aime bien comme le bottleshop, le motel ou le Truskel où il y a un certain nombre de personne que je ne veux pas voir, ou du moins « dont je n’ai pas envie qu’ils viennent me parler », surtout lorsque j’ai juste envie de boire une pinte tranquillement en lisant le dernier Tsugi ou les Inrocks.



Egalement aussi pour espionner des filles qui m’ont mis des râteaux notamment I. qui est maintenant instit, je passe des longues heures cachés derrière le portail de son école, pour la voir quelques instants, dans sa nouvelle vie, voir si elle est heureuse, de derrière mon grillage je ne peux m’empêcher de repenser à notre passé :

Car après tout nous n’étions que deux inconnus prise aux sous entendus de la connaissance, flâner au musée Guimet n’était peut être qu’accessoire, nous sommes sortis et il s’est mis à pleuvoir, violemment, j’hélais un taxi, je courais voir les horaires des bus, le metro était un eldorado bien trop loin, ne trouvant alors rien nous nous sommes mis à courir, à rire, puis à descendre Marceau et tu t’es arrêté à l’entrée d’un parking, tu m’as pris par le bras, tu m’as dit viens je te regardais longuement dans les yeux, je ne savais pas trop ce qui m’arrivait, ce qui nous arrivait puis tu m’as dit embrasse moi, je t’embrassais longuement quand un car de scolaire s’est arrêté à notre hauteur tu t’en souviens ? Les enfants criaient Les Amoureux Les Amoureux tu m’as demandé si je t’aimais je t’ai répondu par une citation de Miguel de Cervantes que je trouvais de circonstance après notre fuite entre les gouttes, et avant celle de nos larmes : L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps-à-corps, mais seulement par la fuite.

MP3 : Jane Birkin - Lolita Go Home



Je voulais vous en parler, puis finalement non, puis finalement oui, puis peut être, finalement ne savais pas trop, alors je me suis lancé, en apnée, comme à chaque fois, dans un long moment de recueil et d’abstention, sans me soucier de l’été avec ma longue gabardine marine.
Comme elle seule sait éponger les regards des filles comme si je ne comprenais pas tout au film.
Kmel m’avouait sur Twitter que je ressemblais à François Mitterrand dans mes longs moments d’errance de la rue Oudinot, rue Bertrand, rue de Babylone et que c'était classe ... il n’ose même pas me parler de la strip-teaseuse, j’avoue que je ne saurais pas trop quoi lui répondre, malgré les offensives que je m’étais promise sur les nuits blanches des pages, peut être suis-je trop sage, peut être elle, trop bien pour moi.

Me voilà violenté dans mon sommeil, comme à chaque fois pareil rêve atroce, je suis au McDo de Chatelet ou à l’Hippopotamus de Strasbourg St Denis quand des oiseaux viennent m’attaquer, par réflexe je leur lance des frites, du café brulant, mais ils reviennent toujours plus, je vide les poubelles en essayant de me défendre avec les déchets, quelques Mc Flurry subsistent à mon espoir de m’en sortir alors conscient du jour je me plonge dans l’interprétation des rêves en essayant de ne pas croire à l’inévitable (comme au collège recevant mon bulletin de note avec l’interprétation des professeurs ) : des oiseaux qui attaquent sont le symbole d’une importance menace risquant de se produire.

Me voilà hagard, interlopé, saisis de mille feu desquels je réponds par une phrase d' Arthur Van Schendel : "Le désir est le feu que nous apportons en naissant" je m’empresse alors de répondre par François de la Rochefoucauld : "L'amour, aussi bien que le feu, ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre"

Au cas où quelque chose m’arrivait je tenais à poster la plus belle chanson de tous les temps :

MP3 : The Seebach Band - Bubble Sex



United

I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.
They fly so high,
Nearly reach the sky,
Then like my dreams,
They fade and die.
Fortune's always hiding,
I've looked everywhere,
I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.

I'm dreaming dreams,
I'm scheming schemes,
I'm building castles high.
They're born anew,
Their days are few,
Just like a sweet butterfly.
And as the daylight is dawning,
They come again in the morning.

I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.
They fly so high,
Nearly reach the sky,
Then like my dreams,
They fade and die.
Fortune's always hiding,
I've looked everywhere,
I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.