Thursday

LE MILLIONNAIRE

Les filles qui me plaisent sont un peu comme des cartes du jeu Millionnaire que j’essaie de gratter avec mes mains ma bite et ou ma bouche dans l’espoir d’y voir trois TV hélas il n’y a jamais les mêmes symboles identiques sur cette table de PMU qui tangue comme un navire, comme les frères, juste quelques orgasmes des cris des larmes alors je repars, quelque fois remboursé heureusement, pourtant je continue, à jouer, à flirter avec le rêve, car je sais qu’un jour je gagnerai, au Loto, au Tac O Tac, à Cote et match peu importe car je sais que tu m’aimes

Wednesday

I LOVE MARGUERITE

Mais il n’est pas nécessaire pour autant qu’on se voie.
Je pourrais tout quitter pour toi sans pour autant te rejoindre.
Quitter à cause de toi, pour toi, et justement ne rejoindre rien.
Inventer cette fidelité à notre amour. […]

- Ce territoire de Paris la nuit, insomniaque, c’est la mer sur laquelle passe le Night. Ce film. Cette dérive qu’on a appelée ainsi : Le Navire Night.




Saturday

TA GUEULE !

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Thursday

Tomber 5 fois se relever 6 fois ou quelque chose comme ça, sans être doué en math cela doit marcher avec à peu près tous les nombres j’imagine, de toute façon vous qui me connaissez bien vous devez bien vous doutez que mon silence de ces derniers jours devait peser bien lourd sur ma petite personne fragile et timide.

En vue de la parution de mon prochain roman, Kmel me brancha avec un éditeur, un éditeur au bras long et à la carrure de champion, un des nombreux personnages de l’ombre du milieu de la littérature, quelqu’un de très influent selon les oui-dire il aurait quelques connaissances à l’assemblée également dans un certain nombre de revue présentant des nouveaux auteurs, il aurait même eu plusieurs relations sans lendemain avec des actrices célèbres des années 80.

C’est avec mon manuscrit comme un bâton de pelerin que j’honorais l’invitation à diner chez ce monsieur, j’y allais également rejoindre Kmel qui m’attendais sur place, pour, en reprenant son expression « tâter le terrain ».

Je démarrais ma renault 5 et traversais le département de la Marne et ces longues routes longilignes, aux champs carré, rectangulaire, opaques, sybillin, aquilin, ces longues routes hantées par du mais blond vénitien.

Cette longilignattitude de ce lieu sur la terre me faisait penser à l’hotel dans Shining et son exactitude symétrique, cherchant le dérangeant représentant la folie dans cette espace je pensais que cela pouvait être moi, l’électron libre qui crée le doute dans ce lieu, avec mon col roullé je plaisantais avec la fille du péage en lui demandant si je n’avais pas trop une tête de zébulon dans cette univers rurale moutarde ?

Elle ne me répondait pas, en passant la deuxième j’en conclus aisément qu’elle devait faire partie de ces filles moches qui prennent les mecs de haut pour essayer de se persuader qu’elles vallent autres choses que de la merde.

Mon manuscrit sur la bite en conduisant je me disais que je n’avais rien à perdre pour chercher un éditeur, quand on voit toutes ces romans inutiles en vente dans les librairies, cependant Kmel m’avait mis en garde me disant que ce milieu était essentiellement fait de « dépucelage tardif » ou de « l’adolescence sous le signe de l’obésité » symbole d’orgueil mal placé.

J’arrivais à l’adresse du lieu en question, je vis un attroupement devant la grande porte d’entrée de cette maison de notable de province. Kmel était entrain de se battre avec deux filles, ça cognait sec, je me garais de toute urgence pour les séparer, prenait Kmel, le mettait dans la voiture, et redémarrais le plus vite possible direction Paris.

Il saignait de la lèvre et avait un début d’hématome sous les yeux, je lui demandais pourquoi qu’est ce qui c’était passé ?

"C’est à cause des Tindersticks, nous écoutions un live au Royal Albert Hall quand à la fin de she s gone une sale pute à commencer à dire que c’était magnifique, elle m’a foutu la rage, j’avais trop la haine, je voulais la repeindre en lui disant qu’elle ne comprenait rien aux lyrics, que c’était une chanson triste qu’elle n’avait pas le droit de dire que c’était magnifique mais plutôt que c’était triste, elle a jamais souffert ou quoi cette sale meuf le genre de biatch qui hurle comme une conne à la fin de back in black sans penser à Bon, C'est tellement insupportable des gens qui aplaudissent à la fin d'une chanson triste"


MP3 : Tindersticks - She s Gone ( Live )


She's gone
And it's quiet now
Took her mother with her
Left town
Took her mother's eye
Stole her mother's heart
It's a compromise

We nurture that part and she's gone
Says she can walk now
Says she can walk now
Seen her walking
She totters and falls
And when I'm not looking
Leans onto the wall
And she'll hold on to me only when she wants
And she'll fall and be up again
It's part of the fun
But she's gone
Thinks she can walk now
Thinks she can walk now
Thinks she can walk

She's gone
And it's quiet now
Took her mother with her
Left town
Took her mother's eye
Stole her mother's heart
It's a compromise

We nurture that part and she's gone
And it's quiet now
Took her mother with her
Left town

Tuesday

JOKE

"Douillet entre à l'assemblée, un type très sympa, simple, pas la grosse tête. Mais va falloir adapter les fauteuils à sa carrure de champion." Laurent Wauquiez twitter @

Friday

RIGHT DOWN THE LINE

Y a trop de travlo sur YouPorn, ou des filles rustres,
ce qui revient au même .............

Thursday

WONDERWOMAN

Elle oblige le cambrioleur à repartir tout nu : http://bit.ly/kObck

Tuesday

Les heureux et les damnés

"Si tu veux progresser vers l'infini, explore le fini dans toutes les directions"
Johann Wolfgang Von Goethe

Sunday

ROSE

Conversation enjouée et animée sur le thème le premier amour conditionne t’il les suivants, ce qui eu le doux et attentionné mérite de pouvoir me faire une idée de ce que pouvait être les réunions et les échanges d’idées de Mai 68, de la russie communiste ou de l’Allemagne nazi.

C’est avec émotion que Kmel nous raconta ses expériences, dans son petit village de Montereale, il hérita à son arrivé du maroc du surnom de zucchini, testa di zucchini comme on l’appelait dans les petites allées de ce petit monde.

C’est ainsi qu’il hanta les pensées d’une fille, une fille qui déménagea vers les 10 ans pour la ville, pour Arezzo, et qui après de brillantes études était devenu une psychologue diplomé de l’université de Firenze mais qui avait toujours eu du mal à s’enlever de la tête ce mystérieux jeune homme aux sandales et en slip blanc que l’on appelait courgette.

C’est ainsi qu’à un printemps, elle débarqua au Baron, en demandant au videur s’il connaissait zucchini, courgette, de Montereale dans les Abruzzes, après de longues recherches, elle retrouva enfin Kmel, le fameux zucchini, elle avait réussi à le retrouver, et elle l’emmena dans un long cérémonial.

Ce fut le premier amour de Kmel et il nous racontait sur la terrasse de la Closerie des Lilas en tapant une cuillère sur un verre comme pour donner du rythme depuis que toutes les filles qu’il avait connu, n’étaient que le fruit de conjoncture enfantine entremêlé à un inavouable désir d’innocence et il se demandait alors s’il existait réellement ou s’il n’était pas simplement une subjectivité suggestive assujetti à quelque chose qui ressemblerait à ce que les filles voient dans les magazines.






« Je rentrais, irrité, c’en était trop pour moi, je n'aurais peut être pas du la voir à cette terrasse où je m’étais posé la semaine passée, un peu par hasard, le bar à côté étant plein, nous étions assis à la même place, elle et moi, elle et moi à une semaine d’intervalle, rapide bonjour rapide sourire la vie devient rouge, je ne sais plus depuis quand je la « kiff grave », peut être depuis un soir d’été où m’ennuyant dans les contreforts des Alpes je m'étais enfui du monde d'Heidi pour aller voir ses photos sur Facebook.

Après un plongeon vertigineux dans son regard d’où je ne me relevais pas, comme un plat en attente je n’avais plus rien à faire, le monde devenu alors anecdotique comme dans Lost un éclair blanc traversa le ciel, je me suis retrouvé par hasard dans une boutique bio où comme un robot j’achetai une boite de Pepito Bio, qui la symbolisera me disais je en subissant le premier manque.

Je prenais soin de cette boite, comme si c’était elle, je voulais m’en servir de coussin, mais j’eus peur que le chocolat fonde sur mon visage amoureux, j’hésitai à conserver cette boîte comme totem de mon amour pour elle, mais ne voulant pas qu’il devienne obsolète, je dégustais chaque gâteau, comme si je l’embrassais.

Depuis cette table sur cette terrasse reste vide, elle n’est plus là, l’émotion me pousse à me jeter sur cette table, comme un slam à un concert de Hard Rock, cette table qui reste vide ou baffoué, j’hésite alors à me poser avec un livre ou un bouquet de fleur et l’attendre en versant des larmes sur la cruauté de cet univers comme sur un premier amour.»