Tuesday

ETHIOPIQUES

Dans une rue de Rémusat à écouter le récit de ce type que l’on faisait grimper à la corde sans les jambes en récitant des poèmes de Verlaine ou d’ecclésiastiques pour parfaire son souffle et son rythme pour Avignon jusqu’à que cette histoire se termine quand l’illustré en question, qui ne connaissait de Paris que les chemins les plus courts d’Austerlitz ou de Montparnasse pour se rendre à la pissotière de l’avenue de Breteuil, allait attendre J. « grand acteur Français » dont il était fou amoureux pour parfaire ce dont il ressentait du sentiment amoureux et rentrer par le dernier train ou au petit matin, dans la rose.

rêve générale

Friday

Tu me manques ...

Wednesday

Monday

B E L I E V E

L’hiver la nuit je porte plusieurs tripotés de pulls de toutes les couleurs, un sur la tête comme les Wamps, un sur mon cou comme au medef, et un ou deux autres sur moi normalement comme les romanichelles, c’est peut être ces additions éphémères qui m’empêchent de dormir la nuit l’hiver me rend insomniaque, heureux et blanchit.

Dans l'avion au retour de Berlin j'ai lu et relu plusieurs fois ce passage :


« Quelquefois, dès votre réveil j’ai peur. Comme tous les hommes chaque jour, que ce soit pendant seulement quelques secondes vous devenez un tueur de femmes. Ça peut se produire tous les jours. Quelquefois vous faîtes peur comme un chasseur égaré, un criminel en fuite. Et de cela, autour de moi il arrivait qu’on ait peur pour moi. Moi j’ai gardé ça, j’ai peur de vous. Chaque jour à des moments très brefs qui vous échappent j’ai peur de votre regard sur moi.»

Marguerite Duras – Yann Andréa Steiner



Sur la 4 tout à l’heure à côté de moi il y avait nounours, le gentil, l’assoiffé de sang quand on le dérange, il lisait l’équipe à la page rugby et mangeait un sandwich, ce sandwich entouré de mayonnaise qui semblait tenir le monde, nounours le tenait comme un enfant avec ses gros doigts faisant attention à ne pas trop le presser fort juste un peu pour la sensation du touché, le sandwich ne bougeait pas c’était nounours qui les yeux à demi clos nageant en plein orgasme en tête à tête avec le divin se baisssait et ouvrait grand sa bouche pour engloutir son poulet mayonnaise, ses mouvements de machoire tout en scrutant l’équipe semblaient être accordé avec le mouvement des astres, des planètes.

Friday

HEALTH

Tout feu tout flamme je ris de ma vie qui s’échappe quand tu me décoches un sourire en coin sur ta droite l’air de rien tout feu tout flamme des passions se collent dans le décor de ma vie me faisant rire dans ton quartier que je redécouvre en même temps que je découvre avec mon nez le creux de tes différentes chutes je respire d’autant plus fort ton instinct qui se mêle au rythme d’un lit qui se déplace sur des voisins imaginaires mais pourtant témoins de tes cris qui sortent de ton cœur que je cueille comme au premier jour du reste de ma vie je me passionne que rien ne soit fragile il n’est temps de rien il y a ceux qui voudrait me voir suffoquer et qui cherche des chutes pour cette histoire sans noms et qui ne s’imagine même pas que tout feu tout flamme autour de moi je touche à ton corps qui monte sur moi en même temps que je me joue de l’éternité passionné d’histoire sans lendemain de veillée hivernale dans le creux de ton cou pour toujours

Réduire mes fréquentations juste pour celles que je juge positive à ma vie serait vertigineux.

Thursday

j'aurais vraiment aimé que Catherine Breillat la mette en scène à l'époque d'une vraie jeune fille ou de 36 fillette, pour finir cette parenthèse rousse de secours, rousse garou, Isabelle Huppert fin 70 debut 80 :




Wednesday

en route pour la joie

Je n'ai pas l'habitude de mettre des photos de filles presques nues trouvant ça déplacé aujourd'hui pourtant j'avoue etre assez bouleversé par la beauté de ces photos de Marlene Jobert qui est à mon avis une des françaises les plus underrated, je ne connnais pas le photographe, ni le magazine éditeur ça ressemble à du Lui sans en être convaincu, si quelqu'un à des infos

Marlene :








Monday

Copenhague ahahahahahah !

Un amour impossible, Copenhague
Comme les temps immobiles, Copenhague
Comme si nous n'étions jamais revenus
De notre paradis perdu

Ne me parle jamais de Copenhague
Il y eu tant de miracles, Copenhague
Comme si nous n'étions jamais revenus
De ce Noël à Copenhague


Philippe Katerine

MP3 : Philippe Katerine - Copenhague