Jeudi 4 Décembre 1958 :
"Qu'est ce qu'être heureux ? C’est ne pas comprendre - c’est ne pas avoir besoin de comprendre. C’est trouver à chaque chose un mystère que personne n’y voit, donc l’aimer, donc être fou. Le bonheur agit naturellement, d’un seul élan, sans le secours de la réflexion ni de la volonté, tout va de soi, on ne s’interroge plus, on est un et on est unique, on est ce que l’on voit, on ne se connaît plus. Etre heureux, c’est être inspiré. On trouve sans chercher la seule chose à dire ou à faire : le bonheur ou le génie, c’est exactement la même chose."
Jean René Huguenin - Journal
Monday
L'homme qui en savait trop
Dans un mois je suis au chômage, j’essaie de piocher ici ou là des idées intéressantes, je pensais me mettre au curling, cette sorte de pétanque sur glace, il y a un gars qui jette le palet de marbre puis des balayeurs...balaient et ainsi chauffent la surface permettant au palet de glisser plus rapidement. Pourquoi le curling ? Au vu du faible nombre de joueur en France, il me semblerait assez facile au bout d’un an et beaucoup d’entrainement d’être un des meilleurs, ainsi participer à des coupes d’Europe, des championnats du monde et bien sur les Jeux Olympiques.
Sinon dans un registre tirant plus de l'activité de plein air il y aurait aussi le Wife carrying et le Cheese rolling qui m’intéresserait bien, un petit aperçu :
WIFE CARRYING :
CHEESE ROLLING :
Tout ça demandera une certaine discipline bien sur,
et comme disait Elvis : Tomorrow is a long time,
en attendant :
MP3 : Elvis Presley - Crawfish ( Pilooski edit)
Saturday
Il y aurait un endroit super hype à Los Angeles qui s'appellerait la poubelle on y croiserait des gens commme Kirsten Drunkst sortant de Rehab
retour en 1973 le temps d'un spot publicitaire du temps où l'on savait ce qu'était le bonheur avec le petit bol de céréale Alpha-Bit des Jackon 5
Monday
beaucoup de questions sur la pochette du dernier post ... qui vient en fait du classement des plus belles pochettes par Mike Patton, une compilation dont le thème est " aux naturelles"
c'est la crise on peut tout se permettre : Mike Patton - NUDE NUDE NUDE
Faith No More - Easy
Sunday
Agréable discussion sur la crise tout à l’heure avec Monsieur et Madame Froid et leur sept enfants :
Sylvie, Aude, Anne, Marc, Sanson, Gil et Laura...
Journée toute simple comme je les aime, journée à s’allonger dans la pelouse du Luxembourg, à se saupoudrer de miette de pains, et se laisser doucement recouvrir et endormir par les caresses des pigeons sur le corps,puis draguer les filles du Flore
Sylvie, Aude, Anne, Marc, Sanson, Gil et Laura...
Journée toute simple comme je les aime, journée à s’allonger dans la pelouse du Luxembourg, à se saupoudrer de miette de pains, et se laisser doucement recouvrir et endormir par les caresses des pigeons sur le corps,puis draguer les filles du Flore
le diamant bleu
Je me suis fait attaqué hier soir, je veux dire ce matin près du canal St Martin, je passais sur un pont quand trois types, je veux dire trois brutes entre 1M90 et 2M sorti de nulle part m’ont sauté dessus me criant : LA BOURSE OU LA VIE !
J’en poussai rapidement un dans l’eau et évitais en même temps un coup de pied retourné renversé je pris appuis sur mes mains et assainais un low kick, le deuxième tomba dans un camion transportant des graviers, le troisième sortit alors un couteau de sa poche, une grosse lame qu’il essayait de me planter dans le cœur je lui empoignais le poignet en essayant de dévier le coup il était maintenant dos à moi il forçait pour me trancher la gorge.
Je luttais le repoussant comme je pouvais puis au loin derrière le point FMR, derrière le graph' d'Herman Dune je vis la lune pleine dans le ciel et il me vint une idée, je plaçais la lame dans l’inclinaison de la lune pour la faire briller dans ses yeux, la luminosité se faisait alors écrasante, comme une journée d’Aout en plein désert, il criait, il hurlait, la luminosité de la lune qui se reflétait sur la lame du couteau lui fit lâcher prise, il tomba et s’évanouissait.
Au bout d’une heure mon arcade continuait à pisser le sang,
Je m’appuyais contre un platane pour m’allumer une cigarette, un cabriolet blanc avec trois mannequins russes s’arreta à ma hauteur avec cette vieille chanson de Polnareff à tue tête dans les hauts parleurs recouverts de fourrure TA TA TA, l’une d’entre elle fit un strip tease et me jeta son soutien gorge en pleine figure, je refusai de monter pour continuer mon chemin taciturne et spirituel récitant à voix haute ce poème Ouzbek que j’adore de Alishkzoy Nazoï :
Aussi haut que soit ta tête
Ne sais tu pas que le vertige
Se pavane en bas devant toi
Devant la grille rouillée
De tes souvenirs
Pense alors tes blessures
Pour oublier ton futur
MP3 : Michel Polnareff - TA TA TA
J’en poussai rapidement un dans l’eau et évitais en même temps un coup de pied retourné renversé je pris appuis sur mes mains et assainais un low kick, le deuxième tomba dans un camion transportant des graviers, le troisième sortit alors un couteau de sa poche, une grosse lame qu’il essayait de me planter dans le cœur je lui empoignais le poignet en essayant de dévier le coup il était maintenant dos à moi il forçait pour me trancher la gorge.
Je luttais le repoussant comme je pouvais puis au loin derrière le point FMR, derrière le graph' d'Herman Dune je vis la lune pleine dans le ciel et il me vint une idée, je plaçais la lame dans l’inclinaison de la lune pour la faire briller dans ses yeux, la luminosité se faisait alors écrasante, comme une journée d’Aout en plein désert, il criait, il hurlait, la luminosité de la lune qui se reflétait sur la lame du couteau lui fit lâcher prise, il tomba et s’évanouissait.
Au bout d’une heure mon arcade continuait à pisser le sang,
Je m’appuyais contre un platane pour m’allumer une cigarette, un cabriolet blanc avec trois mannequins russes s’arreta à ma hauteur avec cette vieille chanson de Polnareff à tue tête dans les hauts parleurs recouverts de fourrure TA TA TA, l’une d’entre elle fit un strip tease et me jeta son soutien gorge en pleine figure, je refusai de monter pour continuer mon chemin taciturne et spirituel récitant à voix haute ce poème Ouzbek que j’adore de Alishkzoy Nazoï :
Aussi haut que soit ta tête
Ne sais tu pas que le vertige
Se pavane en bas devant toi
Devant la grille rouillée
De tes souvenirs
Pense alors tes blessures
Pour oublier ton futur
MP3 : Michel Polnareff - TA TA TA
Thursday
Rendez vous à Macao
il y a ce célèbre passage, magnifique, obsédant, qui reste bloqué en moi dans l’Etranger d’Albert Camus quand David Bowie en vacances au sport d'hiver se retrouve dans le chalet à manger une raclette dans la famille qui essaye de lui soutirer des informations sur la guerre d’Indochine, planifiant de l'éliminer ensuite, lui impassible se contente de faire couler du fromage de manière élégante sur une pomme de terre, un agent secret fait fondre un objet en metal dans l'appareil en lieu et place du fromage pour torturer Bowie, l'appareil à raclette vieux et ancien, fait sauter les plombs tout le monde se retrouve dans le noir et essaye de se jeter sur David Bowie qui saute du 6 ème étage, tombe dans la neige et s'enfuit gardant avec lui ses secrets ses doutes sur l’amour la trahison et passe la nuit à marcher pour ne pas mourir de froid un peu comme moi quand je passe mes nuits à faire des allers retours rue de Rennes à me demander si Jen existe vraiment ou si ce n’est qu’un rêve
MP3 : Waylon - Creme de la creme
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