Tuesday

ETHIOPIQUES

Dans une rue de Rémusat à écouter le récit de ce type que l’on faisait grimper à la corde sans les jambes en récitant des poèmes de Verlaine ou d’ecclésiastiques pour parfaire son souffle et son rythme pour Avignon jusqu’à que cette histoire se termine quand l’illustré en question, qui ne connaissait de Paris que les chemins les plus courts d’Austerlitz ou de Montparnasse pour se rendre à la pissotière de l’avenue de Breteuil, allait attendre J. « grand acteur Français » dont il était fou amoureux pour parfaire ce dont il ressentait du sentiment amoureux et rentrer par le dernier train ou au petit matin, dans la rose.

rêve générale

Friday

Tu me manques ...

Wednesday

Monday

B E L I E V E

L’hiver la nuit je porte plusieurs tripotés de pulls de toutes les couleurs, un sur la tête comme les Wamps, un sur mon cou comme au medef, et un ou deux autres sur moi normalement comme les romanichelles, c’est peut être ces additions éphémères qui m’empêchent de dormir la nuit l’hiver me rend insomniaque, heureux et blanchit.

Dans l'avion au retour de Berlin j'ai lu et relu plusieurs fois ce passage :


« Quelquefois, dès votre réveil j’ai peur. Comme tous les hommes chaque jour, que ce soit pendant seulement quelques secondes vous devenez un tueur de femmes. Ça peut se produire tous les jours. Quelquefois vous faîtes peur comme un chasseur égaré, un criminel en fuite. Et de cela, autour de moi il arrivait qu’on ait peur pour moi. Moi j’ai gardé ça, j’ai peur de vous. Chaque jour à des moments très brefs qui vous échappent j’ai peur de votre regard sur moi.»

Marguerite Duras – Yann Andréa Steiner



Sur la 4 tout à l’heure à côté de moi il y avait nounours, le gentil, l’assoiffé de sang quand on le dérange, il lisait l’équipe à la page rugby et mangeait un sandwich, ce sandwich entouré de mayonnaise qui semblait tenir le monde, nounours le tenait comme un enfant avec ses gros doigts faisant attention à ne pas trop le presser fort juste un peu pour la sensation du touché, le sandwich ne bougeait pas c’était nounours qui les yeux à demi clos nageant en plein orgasme en tête à tête avec le divin se baisssait et ouvrait grand sa bouche pour engloutir son poulet mayonnaise, ses mouvements de machoire tout en scrutant l’équipe semblaient être accordé avec le mouvement des astres, des planètes.

Friday

HEALTH

Tout feu tout flamme je ris de ma vie qui s’échappe quand tu me décoches un sourire en coin sur ta droite l’air de rien tout feu tout flamme des passions se collent dans le décor de ma vie me faisant rire dans ton quartier que je redécouvre en même temps que je découvre avec mon nez le creux de tes différentes chutes je respire d’autant plus fort ton instinct qui se mêle au rythme d’un lit qui se déplace sur des voisins imaginaires mais pourtant témoins de tes cris qui sortent de ton cœur que je cueille comme au premier jour du reste de ma vie je me passionne que rien ne soit fragile il n’est temps de rien il y a ceux qui voudrait me voir suffoquer et qui cherche des chutes pour cette histoire sans noms et qui ne s’imagine même pas que tout feu tout flamme autour de moi je touche à ton corps qui monte sur moi en même temps que je me joue de l’éternité passionné d’histoire sans lendemain de veillée hivernale dans le creux de ton cou pour toujours

Réduire mes fréquentations juste pour celles que je juge positive à ma vie serait vertigineux.

Thursday

j'aurais vraiment aimé que Catherine Breillat la mette en scène à l'époque d'une vraie jeune fille ou de 36 fillette, pour finir cette parenthèse rousse de secours, rousse garou, Isabelle Huppert fin 70 debut 80 :




Wednesday

en route pour la joie

Je n'ai pas l'habitude de mettre des photos de filles presques nues trouvant ça déplacé aujourd'hui pourtant j'avoue etre assez bouleversé par la beauté de ces photos de Marlene Jobert qui est à mon avis une des françaises les plus underrated, je ne connnais pas le photographe, ni le magazine éditeur ça ressemble à du Lui sans en être convaincu, si quelqu'un à des infos

Marlene :








Monday

Copenhague ahahahahahah !

Un amour impossible, Copenhague
Comme les temps immobiles, Copenhague
Comme si nous n'étions jamais revenus
De notre paradis perdu

Ne me parle jamais de Copenhague
Il y eu tant de miracles, Copenhague
Comme si nous n'étions jamais revenus
De ce Noël à Copenhague


Philippe Katerine

MP3 : Philippe Katerine - Copenhague

Friday

Ave Cesar

il est quand meme bon savoir que les moches, les complexés, les sans succès et j'en passe sont des gros nazis en puissance, prêt à collaborer avec n'importe qui pour être n'importe quoi

Thursday

Brave et Grave

Les rêves ont juste à craindre l’oubli, mais nous sommes les rêves et chaque jour devons dompter l’oubli.

C’est vrai que j’aime bien me cacher dans un placard quand j’invite des filles chez moi, au bout d’un long moment elles se demandent où je suis ce que je fais, qui je suis réellement, j’ai tellement peur de n’être qu’une illusion … puis juste avant le dernier metro, à l’heure où les rêves tiennent encore debout, j’allume des fumigènes de toutes les couleurs et je sors de mon placard avec l’aide d’une télécommande j’allume un panneau lumineux où s’illuminent mon prénom en ampoules multicolores en mettant la folie des Stranglers

Infini séance involontaire des nuits sans toi, sans moi qui m’égard, sans portée légère à attendre, à tenir le cou, à attendre le temps des affects blessant

Que ça serve à quelque chose ses coudes posés qui tiennent le monde, l’espace, les rêves pour une autre fois
s’efforcer de les faire tenir debout.
John Barry.
De plus en plus l’importance des musiques de films s’infiltrent dans notre intimité entre elle et moi John Barry et un verre de brandy

la musique intensifie les éclats

Alors je veille, je veille comme je peux, maintenu par une haleine à la couleur du Martini blanc par des rêves que l’on supplie,

alors que ce devrait être eux qui devraient nous supplier.


En silence en cohue criant et feignant la douleur, je me crispe dans ton avenue qu’est ton désir, à valser selon tes saisons que sont tes passions.


Les gens sont comme des lampadaires et s’éteignent peu à peu dans les changements de temps.

Certains résistent et se dressent, seul contre tous.

L’amour m’a volé, l’amour m’a entrainé un bandeau sur les yeux et m’a déposé là, sur une place ou dans un café, à devoir reconnaître les unes des autres.


Boire de l’eau, comme l’intérieur se dilue et l’alcool se charge

Ecarteler entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent, comme on écartèle de manière innocente ceux qui nous approchent.

Comme l’on se joue de ce qui nous rapproche, lorsque sur la même piste, la place se fait ardente, comme une place près d’un cœur.

Quand je me promenais « en ville » c’était pour te voir, pour que tu comprennes Lisa, que dans mon regard il n’y avait que toi, que tu fasses un effort, que tu me croies lorsque nous nous croisons, je n’ai jamais été autant fidèle que lors de notre relation platonique Lisa


Je regrette tellement d’avoir accepté de coucher avec toi dans ta voiture sur le parking de Cap 3000 en sortant du Midnight, ce n’était peut être pas le meilleur moyen de commencer une vrai relation

je crois que je t’aimais et que je voulais construire des choses je pense que l’on méritait mieux qu’un frein à main dans le cul et une ceinture de sécurité sur ses yeux, les lumières du Midnight au loin qui nous surveillent les lumières du parking qui nous dévisagent, comme pour savoir si l’on faisait les choses bien


Sunday

Pour toi mon amour

Saturday

R.I.P.



MP3 : Elli & Jacno - Oh la la

Thursday

LE MILLIONNAIRE

Les filles qui me plaisent sont un peu comme des cartes du jeu Millionnaire que j’essaie de gratter avec mes mains ma bite et ou ma bouche dans l’espoir d’y voir trois TV hélas il n’y a jamais les mêmes symboles identiques sur cette table de PMU qui tangue comme un navire, comme les frères, juste quelques orgasmes des cris des larmes alors je repars, quelque fois remboursé heureusement, pourtant je continue, à jouer, à flirter avec le rêve, car je sais qu’un jour je gagnerai, au Loto, au Tac O Tac, à Cote et match peu importe car je sais que tu m’aimes

Wednesday

I LOVE MARGUERITE

Mais il n’est pas nécessaire pour autant qu’on se voie.
Je pourrais tout quitter pour toi sans pour autant te rejoindre.
Quitter à cause de toi, pour toi, et justement ne rejoindre rien.
Inventer cette fidelité à notre amour. […]

- Ce territoire de Paris la nuit, insomniaque, c’est la mer sur laquelle passe le Night. Ce film. Cette dérive qu’on a appelée ainsi : Le Navire Night.




Saturday

TA GUEULE !

Et suis moi sur TWITTER : Twitter/mat016


Thursday

Tomber 5 fois se relever 6 fois ou quelque chose comme ça, sans être doué en math cela doit marcher avec à peu près tous les nombres j’imagine, de toute façon vous qui me connaissez bien vous devez bien vous doutez que mon silence de ces derniers jours devait peser bien lourd sur ma petite personne fragile et timide.

En vue de la parution de mon prochain roman, Kmel me brancha avec un éditeur, un éditeur au bras long et à la carrure de champion, un des nombreux personnages de l’ombre du milieu de la littérature, quelqu’un de très influent selon les oui-dire il aurait quelques connaissances à l’assemblée également dans un certain nombre de revue présentant des nouveaux auteurs, il aurait même eu plusieurs relations sans lendemain avec des actrices célèbres des années 80.

C’est avec mon manuscrit comme un bâton de pelerin que j’honorais l’invitation à diner chez ce monsieur, j’y allais également rejoindre Kmel qui m’attendais sur place, pour, en reprenant son expression « tâter le terrain ».

Je démarrais ma renault 5 et traversais le département de la Marne et ces longues routes longilignes, aux champs carré, rectangulaire, opaques, sybillin, aquilin, ces longues routes hantées par du mais blond vénitien.

Cette longilignattitude de ce lieu sur la terre me faisait penser à l’hotel dans Shining et son exactitude symétrique, cherchant le dérangeant représentant la folie dans cette espace je pensais que cela pouvait être moi, l’électron libre qui crée le doute dans ce lieu, avec mon col roullé je plaisantais avec la fille du péage en lui demandant si je n’avais pas trop une tête de zébulon dans cette univers rurale moutarde ?

Elle ne me répondait pas, en passant la deuxième j’en conclus aisément qu’elle devait faire partie de ces filles moches qui prennent les mecs de haut pour essayer de se persuader qu’elles vallent autres choses que de la merde.

Mon manuscrit sur la bite en conduisant je me disais que je n’avais rien à perdre pour chercher un éditeur, quand on voit toutes ces romans inutiles en vente dans les librairies, cependant Kmel m’avait mis en garde me disant que ce milieu était essentiellement fait de « dépucelage tardif » ou de « l’adolescence sous le signe de l’obésité » symbole d’orgueil mal placé.

J’arrivais à l’adresse du lieu en question, je vis un attroupement devant la grande porte d’entrée de cette maison de notable de province. Kmel était entrain de se battre avec deux filles, ça cognait sec, je me garais de toute urgence pour les séparer, prenait Kmel, le mettait dans la voiture, et redémarrais le plus vite possible direction Paris.

Il saignait de la lèvre et avait un début d’hématome sous les yeux, je lui demandais pourquoi qu’est ce qui c’était passé ?

"C’est à cause des Tindersticks, nous écoutions un live au Royal Albert Hall quand à la fin de she s gone une sale pute à commencer à dire que c’était magnifique, elle m’a foutu la rage, j’avais trop la haine, je voulais la repeindre en lui disant qu’elle ne comprenait rien aux lyrics, que c’était une chanson triste qu’elle n’avait pas le droit de dire que c’était magnifique mais plutôt que c’était triste, elle a jamais souffert ou quoi cette sale meuf le genre de biatch qui hurle comme une conne à la fin de back in black sans penser à Bon, C'est tellement insupportable des gens qui aplaudissent à la fin d'une chanson triste"


MP3 : Tindersticks - She s Gone ( Live )


She's gone
And it's quiet now
Took her mother with her
Left town
Took her mother's eye
Stole her mother's heart
It's a compromise

We nurture that part and she's gone
Says she can walk now
Says she can walk now
Seen her walking
She totters and falls
And when I'm not looking
Leans onto the wall
And she'll hold on to me only when she wants
And she'll fall and be up again
It's part of the fun
But she's gone
Thinks she can walk now
Thinks she can walk now
Thinks she can walk

She's gone
And it's quiet now
Took her mother with her
Left town
Took her mother's eye
Stole her mother's heart
It's a compromise

We nurture that part and she's gone
And it's quiet now
Took her mother with her
Left town

Tuesday

JOKE

"Douillet entre à l'assemblée, un type très sympa, simple, pas la grosse tête. Mais va falloir adapter les fauteuils à sa carrure de champion." Laurent Wauquiez twitter @

Friday

RIGHT DOWN THE LINE

Y a trop de travlo sur YouPorn, ou des filles rustres,
ce qui revient au même .............

Thursday

WONDERWOMAN

Elle oblige le cambrioleur à repartir tout nu : http://bit.ly/kObck

Tuesday

Les heureux et les damnés

"Si tu veux progresser vers l'infini, explore le fini dans toutes les directions"
Johann Wolfgang Von Goethe

Sunday

ROSE

Conversation enjouée et animée sur le thème le premier amour conditionne t’il les suivants, ce qui eu le doux et attentionné mérite de pouvoir me faire une idée de ce que pouvait être les réunions et les échanges d’idées de Mai 68, de la russie communiste ou de l’Allemagne nazi.

C’est avec émotion que Kmel nous raconta ses expériences, dans son petit village de Montereale, il hérita à son arrivé du maroc du surnom de zucchini, testa di zucchini comme on l’appelait dans les petites allées de ce petit monde.

C’est ainsi qu’il hanta les pensées d’une fille, une fille qui déménagea vers les 10 ans pour la ville, pour Arezzo, et qui après de brillantes études était devenu une psychologue diplomé de l’université de Firenze mais qui avait toujours eu du mal à s’enlever de la tête ce mystérieux jeune homme aux sandales et en slip blanc que l’on appelait courgette.

C’est ainsi qu’à un printemps, elle débarqua au Baron, en demandant au videur s’il connaissait zucchini, courgette, de Montereale dans les Abruzzes, après de longues recherches, elle retrouva enfin Kmel, le fameux zucchini, elle avait réussi à le retrouver, et elle l’emmena dans un long cérémonial.

Ce fut le premier amour de Kmel et il nous racontait sur la terrasse de la Closerie des Lilas en tapant une cuillère sur un verre comme pour donner du rythme depuis que toutes les filles qu’il avait connu, n’étaient que le fruit de conjoncture enfantine entremêlé à un inavouable désir d’innocence et il se demandait alors s’il existait réellement ou s’il n’était pas simplement une subjectivité suggestive assujetti à quelque chose qui ressemblerait à ce que les filles voient dans les magazines.






« Je rentrais, irrité, c’en était trop pour moi, je n'aurais peut être pas du la voir à cette terrasse où je m’étais posé la semaine passée, un peu par hasard, le bar à côté étant plein, nous étions assis à la même place, elle et moi, elle et moi à une semaine d’intervalle, rapide bonjour rapide sourire la vie devient rouge, je ne sais plus depuis quand je la « kiff grave », peut être depuis un soir d’été où m’ennuyant dans les contreforts des Alpes je m'étais enfui du monde d'Heidi pour aller voir ses photos sur Facebook.

Après un plongeon vertigineux dans son regard d’où je ne me relevais pas, comme un plat en attente je n’avais plus rien à faire, le monde devenu alors anecdotique comme dans Lost un éclair blanc traversa le ciel, je me suis retrouvé par hasard dans une boutique bio où comme un robot j’achetai une boite de Pepito Bio, qui la symbolisera me disais je en subissant le premier manque.

Je prenais soin de cette boite, comme si c’était elle, je voulais m’en servir de coussin, mais j’eus peur que le chocolat fonde sur mon visage amoureux, j’hésitai à conserver cette boîte comme totem de mon amour pour elle, mais ne voulant pas qu’il devienne obsolète, je dégustais chaque gâteau, comme si je l’embrassais.

Depuis cette table sur cette terrasse reste vide, elle n’est plus là, l’émotion me pousse à me jeter sur cette table, comme un slam à un concert de Hard Rock, cette table qui reste vide ou baffoué, j’hésite alors à me poser avec un livre ou un bouquet de fleur et l’attendre en versant des larmes sur la cruauté de cet univers comme sur un premier amour.»

Monday

Toutes réflexions faites

[…] être parisien, ce n’est pas être né à Paris – c’est y renaître. Et ce n’est pas non plus y être – c’est en être. Et ce n’est pas non plus y vivre – c’est en vivre. Car on vit – et l’on en meurt. Etre de Paris, ce n’est pas y avoir vu le jour – mais c’est y voir clair. On n’est pas de Paris comme on est de Clermont – mais on est de Paris comme on serait d’un cercle. On y est élu parisien – élu à vie – c’est une dignité. C’est une charge aussi.
On doit être à ses ordres, à sa dévotion, quand Paris vous fait l’honneur de vous admettre. Aimer Paris rend orgueilleux, car il vous devient à ce point nécessaire qu’on en arrive à croire qu’on peut lui être utile.


SACHA GUITRY

Wednesday

The Girardot

Hier entre Raspail Odeon et la closerie j’ai vu une anonyme reconnu, une fille dont j’étais tombé amoureux quelques minutes, dans une rue, dans un bus, dans un café je sais pas, impossible de savoir quand. Comme une provocation à Alzheimer dans un éclair de lucidité j’ai tout de suite su pourquoi elle m’avait fait cet effet là sans pouvoir mettre de mot dessus nous avons traversé de manière un peu rebelle en face des éditeurs au vert nous étions bloqués elle et moi au milieu de deux rafales de voitures qui arrivaient de chaque coté on a du se regarder quelques secondes je voulais lui dire que je l'aimais que nous étions fait l'un pour l'autre puis la fille s’est envolée le temps que je lise ce texto de Kmel :

« Les filles sont des falaises, que l’on contemple, que l’on escalade, d’où l’on tombe, d’où on s’accroche, des falaises qui ne nous soutiennent pas, qui ne nous parle pas, des falaises que l’on regarde toujours et que l’on gravit même, une fois, en une nuit ou en plusieurs mois, ou en plusieurs années, arrivé en haut on regarde et on se retrouve tout seul, sur elle, pendant qu’elle regarde la vue d’ensemble et compte ceux qui là regardent et qui pensent à la gravir, tandis que nous sommes posés en haut, caché et épuisé. T’as des invits pour le concert de Tom Jones ?»


De manière un peu gauche et entre deux larmes je répondais par « Les filles c’est comme un videoclub, on se pose on en reconnaît une et on part se faire une histoire. »

Thursday

Friday

O S C A R B R O W N



Les années 2000, 2.0 , 00 (?) finissent comme elles avaient commencées.....

MP3 : Baxter Dury - Beneath The Underdog

Monday





MP3 : The XX - VCR

Sunday

.................. Je prefere vivre dans la ( soi disante ) plus belle ville du monde
que sur la ( " " ) plus belle île du monde ................................

Friday

rêvé de deedee toute la nuit .......................................................................

Thursday

Bout

J’en suis encore tout tremblant, putain de vie …. (Soupir)

J’essaie de faire de mon mieux, je veux dire, j’essaie de n’embêter personne, je cherche juste à ne blesser personne, et j’aimerais juste être considéré comme un citoyen à part entière.

La matinée s’était pourtant bien passée (peut être comme un sursis à mon inévitable destin ?)

Kmel était souriant il avait son sweat shirt de l’OM et nous parlions d’As time goes by de Bryan Ferry que nous jugions pas très réussi

Puis je rentre dans ma voiture, je m’installe prêt à démarrer et j’ai sentis une main sur mon épaule.


Je me retourne en une fraction de seconde, je vois sur la banquette arrière une petite vieille dame avec des grosses lunettes, des cheveux frisés sous un chapeau elle me dit de ne pas m’inquiéter qu’elle souffre d’Alzheimer et qu’il faut que je là raccompagne chez elle, qu’elle me donnera de l’argent, rassuré je m’exécutais et démarrais.

Dans le rétroviseur je voyais quelque chose dans son regard qui clochait, comme une disharmonie secrète, quelque chose à cacher, quelque chose de volé, en passant la vitesse (oui je sais c’est la honte je n’ai pas d’automatique !) mon regard s’arrêta sur sa jambe quand le choc arriva, c’était une jambe d’homme avec des poils, d’un seul coup à la manière d’un spéléo je mettais une lumière sur son insistant mystérieux secret.

Je faisais comme si de rien était et comme si de rien était, je lançais la conversation sur Slave to love de Bryan Ferry quand je sentis un pistolet sur ma joue, elle m’ordonna immédiatement d’écouter ses ordres, alors je l’écoutais et prenais la direction de Massy Palaiseau.

C’était étrange comment j’étais alors, comme je me sentais, dos au mur, je me devais de passer à l’action

Au bout d’une demi heure j’ai décidé de prendre les choses en main et d’accélérer le plus vite possible, d’ouvrir ma portière, de sauter d’un pont et de me jeter dans le vide, ce que j’ai réussi à faire !! reprenant mes esprits au bout de quelque seconde, je me relevais ma vision devenait plus nette et je voyais cet étrange personnage qui s’enfuyait sur la route en hurlant on se retrouvera on se retrouvera ! !

Hagard je rentrais chez moi, à pied traversant les vallées innommables, de sentiment, de désir.

Je réalisais soudainement que je voulais un enfant, plus que tout, un enfant comme une bouée de sauvetage, alors je fermais les yeux et j’imaginais la mer(e), reposante soupirante, enivrante aspirante et récitais Psyché de Pierre Louys en rêvant à une fille qui prendrait le metro à Ranelagh :

Psyché, ma soeur, écoute immobile, et frissonne...
Le bonheur vient, nous touche et nous parle à genoux
Pressons nos mains. Sois grave. Écoute encor...Personne
N'est plus heureux ce soir, n'est plus divin que nous.


Une immense tendresse attire à travers l'ombre
Nos yeux presque fermés. Que reste-t-il encor
Du baiser qui s'apaise et du soupir qui sombre?
La vie a retourné notre sablier d'or.


C'est notre heure éternelle, éternellement grande,
L'heure qui va survivre à l'éphémère amour
Comme un voile embaumé de rose et de lavande
Conserve après cent ans la jeunesse d'un jour.


Plus tard, ô ma beauté, quand des nuits étrangères
Auront passé sur vous qui ne m'attendrez plus,
Quand d'autres, s'il se peut, amie aux mains légères,
Jaloux de mon prénom, toucheront vos pieds nus,


Rappelez-vous qu'un soir nous vécûmes ensemble
L'heure unique où les dieux accordent, un instant,
À la tête qui penche,à l'épaule qui tremble,
L'esprit pur de la vie en fuite avec le temps.


Rappelez-vous qu'un soir, couchés sur notre couche,
En caressant nos doigts frémissants de s'unir,
Nous avons échangé de la bouche à la bouche
La perle impérissable où dort le Souvenir.


Pierre Louýs

Monday

Friday

I-Pod 25 Popular : Check Up

1 - Alan Vega - Dream Baby Dream
2 - Erik Satie - Gnossiennes No.1
3 - Metronomy - What do I know
4 - Soft Cell - Say Hello wave goodbye
5 - François de Roubaix - Piti piti pas
6 - Glass Candy - Miss Broadway
7 - Adriano Celentano - Una carezza in un pugno
8 - Metronomy - Not made for love
9 - Glass Candy - Touching the morning fist
10 - Trisomie 21 - Waiting for
11 - Slowdive - Machine gun
12 - Jane Birkin - Lolita Go Home
13 - Trisomie 21 - La fete triste
14 - Erik Satie - Trois Gymnopedies 2
15 - The Durutti Column - Sketch for summer
16 - Air - Do the joy
17 - François de Roubaix - Ballade dans Rome
18 - Jean Michel Jarre - Oxygene Pt 5
19 - Fool's Gold - Surprise Hotel
20 - Fancy - Chinese Eyes
21 - The Wake - Testament
22 - Suburban Lawns - Janitor
23 - My Bloody Valentine - ( When you re wake) You still in a dream
24 - Au revoir Simone - Sad Song
25 - Nite Jewel - Lovers

Thursday

Scenariste caniculaire

L’oisiveté exige tout autant de vertus que le travail: il y faut la culture de l’esprit, de l’âme et des yeux, le goût de la méditation et du rêve, la sérénité …
Paul Morand





Tuesday

rentrée

Je ne vous en ai pas parlé car en toute honnêteté, je pensais en avoir décousu avec Sabine, à toujours décousu je voyais notre scénario snobé, moqué, bruler quelque part

Je commençais à vivre, pardon à revivre doucement dans ma nouvelle maison, de St-Dizier qui rime avec espoir dans ces collines vallonnées aux rues désertes car ici seul le silence s’écoute par le passage du Paris Vesoul


Accompagné par quelques 45 tours de Véronique Sanson, de réflexions politiques personnelles sur ma marche à suivre et des photos de femmes nues au dessus du lavabo histoire de garder la tête haute.

Puis ce texto : « Je vais reprendre des cours de piano, à Vesoul, je passerais devant ta maison deux fois par semaine fais moi un signe si tu es encore vivant … lol »

Mon téléphone m’en tomba des doigts, comme une note d’un devoir scolaire rendant la vie injuste.

Je me blottissais derrière mon canapé lors du premier passage du train, n’osant même pas aller récupérer mon pot de tarama dont j’aurais aimé ravir les couleurs sur Photoshop.

Puis au bout de quelques semaines j’ai décidé de me jeter sous les roues de mon destin

Alors je mis des habits de camouflage, des treillis, des tee-shirts verts, je me plaçais délibérément en embuscade caché dans une colonne de pneus.


Je voyais le TGV qui arrivait au loin comme un fer à repasser qui allait me faire du mal, j’eus juste le temps de voir le visage de Sabine qui semblait rire son visage passa très vite sachant bien qu’elle était espionné.

N’osant même pas imaginer les moqueries qu’elle allait me faire subir sur Twitter, il me fallait au plus vite prendre les choses en main.


Je ne pouvais subir cette vie invisible sous cette forme de train quotidien mais je n’avais pas les moyens de me sortir de ce petrain pensais-je un soir en écoutant Bryan Ferry avec Kmel.

Alors j’eus l’idée de faire un gros tag sur ma maison et marquer Sabine Salope ou Sabine Sale Pute mais après en avoir parlé de longues heures je compris difficilement que mon idée ne résoudrait rien au problème

Alors j’ai cassé ma tirelire et via le web sur un site de vente par correspondance très efficace je me suis acheté une poupée gonflable, sur laquelle je mis une perruque pour la rendre encore plus réelle.


Pour contrecarrer les idées « démoniaques » de Sabine, je me suis mis à baiser, pardon à prendre en levrette contre ma voiture la poupée gonflable en souriant, bien content de moi en n’imaginant le mal et la jalousie que j’inflige à Sabine quand elle passe dans son train……..... me voilà à nouveau la tête haute ......

Monday

putain merde je suis en vacances je suis pas là pour que tu réalises que t’es moche voir même presqu' imbaisable, que même ma grand-mère de 87 ans à eu peur en te voyant tellement que t’es pas belle et que t’as une voix de canard !!!!!

Exigeante mon cul !!!

Friday

Lover

Saturday

Vous les femmes

Friday

Ce soir je joue

Friday

URGENT

Je suis à la recherche d'idée de film à tele.....er pour arrondir les nuits ou les gueules de bois des vacances d'été qui commence dans 4 jours, aidez moi !

prévision Juillet :

In Search of a Midnight Kiss - Jen les bons conseils de classe
All the real girls - ???
After Hours - Rosanna Arquette + Scorsese
La cicatrice intérieure - pour dormir
D.A.R.Y.L. - soirée pizza
A night at the Roxbury - Will Ferrel - conseil de Celine C . chomeuse
Kicking and Screaming - Will Ferrel - "" ""
Husbands - Martini + Canapé en cuir
Antichrist - ???
Volver - Penelope d'été
Travolti da un insolito destino nell'azzurro mare d'agosto -

Les amants réguliers - pour dormir
Blade Runner - Vangelis + Voyage = W
Echo Park L.A. - ???

Si vous avez des idées balancez !!!



Monday




moi ce que j'aime dans la musique de Michael c'est ce mélange entre le film de cul où l'on sort sa bite dès que la voisine vient se plaindre du bruit et l'adolescent sur son scooter qui tourne autour de la fille pour l'impressionner avec Kouros dans la poche ...


MP3 : Michael Jackson - PYT

Sunday

Sweet Molly Malone





















J etais bien à Dublin si bien que dans une conversation je me suis surpris à dire que j'aimais bien The Pogues, j'ai aussi avoué que j'avais du Van Morrison dans mon I Pod ce qui est une étape importante, en stipulant en outre que j'étais fan de Them, et que j'adorais Like Clockwork des Boomtown Rats tout en insistant sur le fait qu'I will follow de U2 etait le chainon manquant entre Echo & the Bunnymen et The Undertones, j'ai aussi réalisé que j'étais alcoolique, que j'avais un besoin mystique d alcool, et que je ne suis pas tout à fait le même quand je bois ou quand je bois pas ...


MP3 : My Bloody Valentine - ( When you wake ) You re still in a dream

La Tendresse

Me voilà tout d’abord circonspect, peut être même bien usé, je me sens aplatis par cette société, par cette pression, il y a deux jours je me réveillais en entendant cette nouvelle, « le vote au parlement pour l’interdiction de la burka », voilà une fois de plus j’étais touché, cette nouvelle me fait trembler, cette nouvelle m’enlève à nouveau encore un moment de bonheur, un moment de ma vie

Je ne voulais pas en parler, peut être pour ne pas être jugé mais aussi pour ne choquer personne, mais j’utilise de temps en temps une burka, oui une burka, pour passer inaperçu dans des bars que j’aime bien comme le bottleshop, le motel ou le Truskel où il y a un certain nombre de personne que je ne veux pas voir, ou du moins « dont je n’ai pas envie qu’ils viennent me parler », surtout lorsque j’ai juste envie de boire une pinte tranquillement en lisant le dernier Tsugi ou les Inrocks.



Egalement aussi pour espionner des filles qui m’ont mis des râteaux notamment I. qui est maintenant instit, je passe des longues heures cachés derrière le portail de son école, pour la voir quelques instants, dans sa nouvelle vie, voir si elle est heureuse, de derrière mon grillage je ne peux m’empêcher de repenser à notre passé :

Car après tout nous n’étions que deux inconnus prise aux sous entendus de la connaissance, flâner au musée Guimet n’était peut être qu’accessoire, nous sommes sortis et il s’est mis à pleuvoir, violemment, j’hélais un taxi, je courais voir les horaires des bus, le metro était un eldorado bien trop loin, ne trouvant alors rien nous nous sommes mis à courir, à rire, puis à descendre Marceau et tu t’es arrêté à l’entrée d’un parking, tu m’as pris par le bras, tu m’as dit viens je te regardais longuement dans les yeux, je ne savais pas trop ce qui m’arrivait, ce qui nous arrivait puis tu m’as dit embrasse moi, je t’embrassais longuement quand un car de scolaire s’est arrêté à notre hauteur tu t’en souviens ? Les enfants criaient Les Amoureux Les Amoureux tu m’as demandé si je t’aimais je t’ai répondu par une citation de Miguel de Cervantes que je trouvais de circonstance après notre fuite entre les gouttes, et avant celle de nos larmes : L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps-à-corps, mais seulement par la fuite.

MP3 : Jane Birkin - Lolita Go Home



Je voulais vous en parler, puis finalement non, puis finalement oui, puis peut être, finalement ne savais pas trop, alors je me suis lancé, en apnée, comme à chaque fois, dans un long moment de recueil et d’abstention, sans me soucier de l’été avec ma longue gabardine marine.
Comme elle seule sait éponger les regards des filles comme si je ne comprenais pas tout au film.
Kmel m’avouait sur Twitter que je ressemblais à François Mitterrand dans mes longs moments d’errance de la rue Oudinot, rue Bertrand, rue de Babylone et que c'était classe ... il n’ose même pas me parler de la strip-teaseuse, j’avoue que je ne saurais pas trop quoi lui répondre, malgré les offensives que je m’étais promise sur les nuits blanches des pages, peut être suis-je trop sage, peut être elle, trop bien pour moi.

Me voilà violenté dans mon sommeil, comme à chaque fois pareil rêve atroce, je suis au McDo de Chatelet ou à l’Hippopotamus de Strasbourg St Denis quand des oiseaux viennent m’attaquer, par réflexe je leur lance des frites, du café brulant, mais ils reviennent toujours plus, je vide les poubelles en essayant de me défendre avec les déchets, quelques Mc Flurry subsistent à mon espoir de m’en sortir alors conscient du jour je me plonge dans l’interprétation des rêves en essayant de ne pas croire à l’inévitable (comme au collège recevant mon bulletin de note avec l’interprétation des professeurs ) : des oiseaux qui attaquent sont le symbole d’une importance menace risquant de se produire.

Me voilà hagard, interlopé, saisis de mille feu desquels je réponds par une phrase d' Arthur Van Schendel : "Le désir est le feu que nous apportons en naissant" je m’empresse alors de répondre par François de la Rochefoucauld : "L'amour, aussi bien que le feu, ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre"

Au cas où quelque chose m’arrivait je tenais à poster la plus belle chanson de tous les temps :

MP3 : The Seebach Band - Bubble Sex



United

I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.
They fly so high,
Nearly reach the sky,
Then like my dreams,
They fade and die.
Fortune's always hiding,
I've looked everywhere,
I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.

I'm dreaming dreams,
I'm scheming schemes,
I'm building castles high.
They're born anew,
Their days are few,
Just like a sweet butterfly.
And as the daylight is dawning,
They come again in the morning.

I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.
They fly so high,
Nearly reach the sky,
Then like my dreams,
They fade and die.
Fortune's always hiding,
I've looked everywhere,
I'm forever blowing bubbles,
Pretty bubbles in the air.

L'envie

Je suis collé sur la page blanche de mon blog cela doit faire 5 heures, peut être 6, peut être 7, peut être plus je crois mais je m’en fous, ça m’est égal, j’ai mal, et j'y n’arrive pas, je ne sais pas par où commencer, écrire que c’est douloureux, en parler ou pas, cela est tellement frais, tellement nouveau ... cela a commencé hier

Kmel m’avait demandé de lui organiser la soirée de son enterrement de vie de garçon, nous avons commencé chez Pizza Pino sur les Champs, puis dans un grand moment de joie et de liberté nous sommes allés faire un bowling sur Foch, cela nous faisait du bien et l’on vidait des bouteilles de champagne sans nous soucier du temps, nous avons des gouts de luxe peut être mais tant pis Kmel allait se marier, il avait un tee shirt Dolce & Gabbana qu’il avait du payer au moins 100 €, ce qui mettait la barre haute, ce qui nous faisait « passer définitivement dans la vie adulte » me disais je en voyant le logo D&G.

C’est après que j’ai été dépassé par les évènements, nous sommes allés dans un club de Strip Tease cela avait l’air de faire plaisir à Kmel il était tout fou, surtout quand une des danseuses plaçait Let s Stick Together de Bryan Ferry sur la platine, en lui disant qu’il aura deux shows privé ce soir, il revenait du premier avec des larmes aux yeux en me serrant dans ses bras, me disant que j’étais son meilleur ami, qu’il oubliera jamais, qu’il fera « quelque chose de grand » pour mon enterrement de vie de garçon, me confiait il.

Puis les choses se gâtèrent, Kmel s’écroula sous une banquette, il allait vomir aux toilettes quand la strip teaseuse me disait que c’était l’heure du dernier show, Kmel s’enlevait ses baskets mit sa veste sur lui et s’endormait sur un siège, le visage heureux, se réveillant quand même dès les premières notes de Kiss & Tell de Bryan Ferry, le temps de me faire un clin d'oeil quand la ligne de basse arrive.

Alors la fille m’emmena dans sa loge et commença son show, je ne savais pas où donner de la tête, j’essayais de luter mais je ne pouvais pas, j’étais hypnotisé, sans la moindre force, je n’avais jamais connu ça avec une fille, son grain de peau me semblait la seule chose valable de ce monde, j’avais l’impression d’avoir mon premier véritable coup de foudre de ma vie, le temps s’étendait, puis se rétractait dans sa bouche, me disant c’est fini, tu as aimé ?

Terminé, sans même avoir eu le temps de lui demander son prénom ou de l'inviter au Pop'In

Je ne savais plus trop quoi faire, nous sommes parti du club, j’ai ramené Kmel chez lui, je suis rentré chez moi, en faisant le tour du périphérique plusieurs fois en écoutant Siren de Roxy Music, finissant une bouteille de Jack Daniel’s ...

... ne voulant pas admette que ce n'était pas le rosé du matin mais bien des larmes qui coulait sur mon visage ...





Un pigeon est venu se poser sur mon balcon, il me regardait comme s’il me comprenait, je voulais lui demander s’il était voyageur et s’il pouvait me donner des nouvelles de cette mystérieuse fille, mais je réalisais que les pigeons voyageurs n’existent que dans les films alors je me mis à lui parler d’Echo & The Bunnymen et de leur album Crocodiles que je trouve incroyable, son regard me berça et j’ai pu dormir, en me réveillant je croyais que j’étais encore dans le club de strip tease avec elle, que nous étions heureux et que nous avions des enfants ... mais j’eus la déception de vite réaliser que je n’étais que chez moi.


MP3 : Roxy Music - Love is the drug

Tuesday

Sensation

Je vais avoir 30 ans en Novembre et hélas je n’ai jamais couché avec une fille, je pensais que mon anniversaire allait être quelque chose de difficile mais heureusement mes amis ont eu la grande idée d’organiser une fête dans un restaurant l’arche, ces restaurants qui enjambent l’autoroute sur les aires de repos, nous irons à celle de Beaune qui est très agréable à en entendre parler, mes amis passeront des disques dans un coin et si Christophe De Dieuleveut nous irons ensuite essayer de trouver des putes dans la voiture de Kmel en écoutant Bryan Ferry - Slave to love, j’espère qu’à Dijon ou à Beaune cela pourra se trouver, j’ai tellement hâte de me retrouver

Encore une nuit d’insomnie, à regarder Paris, cette cour, ces filles que j’aperçois quelques secondes passaient dans leur vie dans leur appartement comme des étoiles filantes dans l’air chaud, l’été cette bizarre conjugaison d’être est arrivé

MP3 : Colette Renard - Les Nuits D une Demoiselle

Sunday

No Limit




J’avoue ne pas trop aimer les brunchs je trouve ça niais et inutile par contre le matin j’apprécie un trait dans mes narines, deux cafés serrés ou ces textos nocturnes que je prends plaisir à lire comme la presse du matin

Rapide best of en Random

« Tu avais raison on est bien nue sous les étoile dans un sac de couchage »

« J’en ai marre d’être aimée que pour mon cul »

« J’aurais aimée te parler, tu es le seul qui me connaît vraiment, laisse tomber demain j’aurais encore oublié »

« D 1 coté ma bande d’apache de l’autre des officiers sorti de la bousse de vache woap jme lach ! Stf ouf »

« Tu m’évites ? »

« J’avais envie que tu viennes chez moi t’es pas là tu me rappelles pas tant pis ce sera le premier qui passe »

« Je suis de retour dans la night ! »

« Je pense à toi j’écoute Devendra Banhart »

« Je suis à Moscou le concert s’est bien passé j’ai perdu tous mes papiers je sais pas comment rentrer je t’aime »

« Une victoire de Nice aperçue depuis mon minuscule televiseur à Auron pour clore une semaine riche en anecdote qui demande a être approfondie, faut ktu monte !! »

« Bon anniversaire Dr Troy »

« Tu avais raison les mecs ne veulent que me baiser »



MP3 : Plastic Bertand - Bambino

Saturday

Special

Il y avait cette dame d'un certain age qui collé serré à moi dans le metro l’autre matin, faisait les mots fléchés du 20 minutes avec insistance ses fesses collaient pour passer le temps j’en profitai pour lire mon horoscope sur son journal : Scorpion un changement important de direction pourrai vous entrainer dans un tout nouveau challenge

Ce genre de choses que l’on lit sans trop d’importance, je ne savais pas trop ce que ça pourrait être, puis quelques semaines plus tard je recevais une invitation de la part d’une boite de production américaine célèbre, je pensais à une blague mais j’y allai sans grande idée profitant surtout pour ressortir mon smoking blanc Gianfranco Ferré avec un nœud papillon cela était un vieux désir qui sommeillait en moi après avoir été faire un tour Chez Colette où je pus juger de mon charme j’arrivais au fameux rendez vous c’est alors qu’un vieil americain grand et chauve me serva un whisky et commença un long monologue

Contre toute attente il me proposa de travailler pour une série TV, il me parla qu’au vu du succés de Beverly Hills 2, il comptait faire un Dawson 2, où il me proposa d’interpreter le rôle prinicipal, il me donnait une semaine pour réfléchir

Je me suis mis à penser à moi à ma vie à mon désir, à ce que je voulais vraiment, j’ai commencé à penser à toutes ces choses que l’on cherche en désirant atteindre ce pays lointain que l’on appelle « sommeil » et en arrivant à ces choses là un peu comme sur du sable à marée basse j’ai eu ce rêve qui revenait à répétition comme quelque chose de doux et reposant

Je rentre dans un grand appartement je traverse un salon et ouvre des portes vitrées, je vois une fille avec un pull à col roulé de montagne et des longs cheveux, elle boit un thé qui semble brulant au vu de la fumée qui s’échappe du mug et caresse ses joues, la fille me dit : « C’est bon ? On s’arrête ? On se pose vraiment ? On arrête les conneries ? »

C’est en pensant à cette mystérieuse fille aux longs cheveux que j’ai répondu à cette proposition, en expliquant calmement que je n’étais pas interessé par jouer le rôle de Dawson pour la télé, en finissant par une phrase que j'apprécie particulièrement de Witold Gombrowicz : «La gloire n’est qu’une fausse monnaie contre laquelle nous sacrifions aux autres notre propre bonheur.»
Witold Gombrowicz - Ferdydurke




MP3 : Wavves - Friends were gone

Sunday

Lost In Transition

Thursday



20 minutes à attendre le bus 80 à l’arrêt de chez Valentine 20 minutes devant cette affiche, devant cette pub qui me poursuit, me parle, qui me fait réfléchir comme un psy à ma vie, je suis mal à l’aise devant cette pub, je me demande s’ils sont photoshopé, s’ils sont réellement comme ça dans la vie, s’ils préfèrent Liam ou Noel Gallagher, s’ils ont déjà insulté une fille, s’ils existent vraiment, je m’en demanderai même si je ne serai pas quelqu’un de méchant si je trouvais cette pub ridicule

Cela me donne envie de me libérer
l'envie de me mettre au Tango

Sunday




Je compare souvent les filles à des films, certaines me passionnent, certaines me désespèrent, certaines m’ignorent, disparaissent, impossible ou inutile pour mieux se connaître il est important d analyser ses mots clefs les plus recherchés sur YouPorn : mature milf (mother I like to fuck) wife wives party glasses italian …

Oui c'est vrai je reproche un peu les mêmes choses aux filles qu a Federico Fellini alors un peu jeune le manque de personnalité ou plutôt la confusion de Amore ou de Lo Sceicco bianco, le scenario se perd et nous perd de par le manque de rythme à la fois lent ou sans attache assez lassant comme pour I Vitelloni qui représente la transition entre la scolarité et le libéralisme psychologique et par là même sexuel qui apporte une magie comme La Strada qui nous fait entrer dans l’ère des 25 – 35 ans

C’est l’enchainement magique qui vient alors avec La Dolce Vita, Boccaccio 70 et Otto i mezzo, l’époque des chefs d’œuvre où l’on ne rate rien de moins en moins de choses sont laissés au hasard et la maturité tel un producteur nous laisse alors le champ libre à toutes conclusions

Par contre de tels sommets amènent irrémédiablement des heures plus noires, le moment de la pré quarantaine qui ressemble à une période confuse mêlé d’inutilité, d’emprisonnement personnel comme Giulietta degli spiriti, Block notes di un regista, par contre entre deux trois échecs s’élève une tenue de haute volée avec Satyricon, i clowns sera peut être la dernière faute de gout du passage de la trentaine à la quarantaine c’est ainsi que libéré, s’enchainera la plus belle phase de liberté, liberté égoïste ou plutôt à prendre ou à "laisser-lécher" qui pourrait ressembler à la période 44- 55ans avec Fellini Roma, Amarcord et Il Casanova di Fellini

Prova dorchestra , la citte delle donne i e la nave va sont peut être des incompris, ou peut être des désirs personnels réalisé à la hâte ou en ne tenant pas compte du désir ou du besoin des autres drame du temps qui passe le dernier succès peut être un des plus beaux, sera comme un petit enfant qui arrive avec Ginger et Fred, juste avant l’intervesti, et de la vocce dela luna.

Je ne dérangerais pas plus Federico et pour conclure et faire plaisir à Chlo voici une belle photo de Louise Bourgoin presque nue marquise des anges et fille de mon âge joliment shooté par
Ian Sanderson

Sunday

Comme au Cinema


"J'ai voulu me perdre dans la nuit et je m'y suis retrouvé. J'ai cru m'enfoncer dans l'eau noire, et j'ai plané plus libre que dans l'air. Je n'avais jamais imaginé que les monstres féroces, noirs comme les ténèbres, et j'ai vu des bijoux étincelants, fragiles, lumineux."

François De Roubaix



des musiques de films dans les oreilles rendent la ville encore plus belle

MP3 : François de Roubaix - Les Levres Rouges

MP3 : François de Roubaix - Piti Piti Pas

Wednesday

Promovacances pour elle et moi

Rafael Neff fait poser les plages baltiques ...