Sunday
Je voulais vous en parler, puis finalement non, puis finalement oui, puis peut être, finalement ne savais pas trop, alors je me suis lancé, en apnée, comme à chaque fois, dans un long moment de recueil et d’abstention, sans me soucier de l’été avec ma longue gabardine marine.
Comme elle seule sait éponger les regards des filles comme si je ne comprenais pas tout au film.
Kmel m’avouait sur Twitter que je ressemblais à François Mitterrand dans mes longs moments d’errance de la rue Oudinot, rue Bertrand, rue de Babylone et que c'était classe ... il n’ose même pas me parler de la strip-teaseuse, j’avoue que je ne saurais pas trop quoi lui répondre, malgré les offensives que je m’étais promise sur les nuits blanches des pages, peut être suis-je trop sage, peut être elle, trop bien pour moi.
Me voilà violenté dans mon sommeil, comme à chaque fois pareil rêve atroce, je suis au McDo de Chatelet ou à l’Hippopotamus de Strasbourg St Denis quand des oiseaux viennent m’attaquer, par réflexe je leur lance des frites, du café brulant, mais ils reviennent toujours plus, je vide les poubelles en essayant de me défendre avec les déchets, quelques Mc Flurry subsistent à mon espoir de m’en sortir alors conscient du jour je me plonge dans l’interprétation des rêves en essayant de ne pas croire à l’inévitable (comme au collège recevant mon bulletin de note avec l’interprétation des professeurs ) : des oiseaux qui attaquent sont le symbole d’une importance menace risquant de se produire.
Me voilà hagard, interlopé, saisis de mille feu desquels je réponds par une phrase d' Arthur Van Schendel : "Le désir est le feu que nous apportons en naissant" je m’empresse alors de répondre par François de la Rochefoucauld : "L'amour, aussi bien que le feu, ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre"
Au cas où quelque chose m’arrivait je tenais à poster la plus belle chanson de tous les temps :
MP3 : The Seebach Band - Bubble Sex