Saturday




Plusieurs piges à rendre à des magazines people me prennent du temps ces jours-çi.

Aujourd’hui le meilleur moyen d’attirer l’attention sans réclamer le silence est la grossièreté, c’est la raison première du succès de la presse people Française infiniment plus mauvaise que l’Anglo-Saxonne, qui elle au moins est drôle et intelligente, d’ailleurs media dans beaucoup de pays signifie le milieu, le moyen, le bof quoi …

Car la presse française se contient juste d’alimenter les rancoeurs sociales dans les différents critères de beauté de chacun, dont il dépend.

Les presses étrangères présentent leurs sujets de manière caricaturales de manières burlesques à matière en rire.

La presse people Française se contente juste de masturber la médiocrité du peuple.

Etre grossier est aujourd’hui une force, un coup de slogan désintérêssé pour des valeurs humaines essentielles assorties d’un signe de richesse (qui n’est pas une valeur de richesse mais une demande subliminale d’attention) et le compte est bon.
Celui qui veut faire croire qu’il réussit passe et le restaurant tendance du moment ou la salle d’embarquement ne trouve plus ses mots.

Etre grossier c’est des manières de tenir un sandwich comme un signe de provocation, comme un ours.
Etre vulgaire c’est d’ailleurs peut être, être une sorte de « punk », vouloir bousculer l’attention.
Nous mesurons aussi les faiblesses de chacun en mesurant ce à quoi le vulgaire le touche.
Personnellement, les tongs, les pantacours et les bagues chez les garçons me choquent, donc mon psy me dira de creuser ces signaux. Je lui dirai alors que je trouve très distingué les Anglaises qui se déshabillent en boite de nuit.


mp3 :
Carla Bruni -At last the secret is out