Wednesday

BEAM ME UP SCOTTY !


Mon anglais de jour est assez compréhensible alors que mon anglais de nuit laisse paraître des lacunes qui se traduirait semblerait il en naïveté, dans un club de Brixton une Lad se tenait dans nos regards derrière ses airs décisives une tueuse au présent, en me retournant de la commande au bar elle et ses grands yeux s'étaient rapprochés comme quand l'action s'emballe. Une simple phrase d'une dizaine de mots sur la même tonalité que les notes qui se jouaient dans le fond je ne saisissais pas ses grands yeux qui voulaient quelque chose pour se laisser prendre des instants, je comprenais rien rien rien de son jeu lyrique et c'est peut être justement parce que je comprends mal la nuance des filles de la nuit à Londres que j' imagine des choses à m'ennuyer à Paris de l'ennui des filles qui ne parlent pas et restent dans un coin à essayer de ne rien regarder de ce qu'elles pourraient désirer, il n'y a que les dames d'un certain âge qui savent manier le verbe à une certaine heure de la nuit, c'est peut être après tout par peur de vieillir que beaucoup de filles se tassent dans des attitudes si juvénilement prévisibles et sans aucune surprise que l'on connait comme des tableaux trop populaires de Pop art.

Dans Bel de nuit d'Elisabeth Quin qui relate des moments de Gerald Nanty il y a cette scène à la fermeture d'un club au petit matin lors des beaux jours, les survivants partent pour Deauville ou l'océan en décapotable et cabriolet " Une nuit blanche en vaut deux noires, comme en musique, est ce un hasard ? "





« I have seen much to hate here, much to forgive. But in a world where England is finished and dead, I do not wish to live” Alice Duer Miller : The White Cliffs

A man tired of London, he is tired of life” Samuel Johnson